Comment vous racontez la partie
Texte et mise en scène Yasmina Reza
Création · Avec Zabou Breitman, Dominique Reymond, Romain Cottard, André Marcon · Décor Jacques Gabel · Lumières Roberto Venturi · Costumes Nathalie Lecoultre · Son Xavier Jacquot · Maquillages / Coiffures Romain Marietti · Chorégraphie Marion Levy · Collaboration à la mise en scène Sophie Lecarpentier · Production Compagnie des Petites Heures, Théâtre du Rond-Point – Paris, Théâtre des Célestins – Lyon, Théâtres de la Ville de Luxembourg, Théâtre Liberté – Toulon, Théâtre des sablons – Neuilly sur Seine · Texte publié aux Éditions Flammarion
l'histoire>>>
Une romancière se rend à Vilan-en-Volène, invitée par le bibliothécaire pour présenter Le Pays des lassitudes. À son arrivée, elle n'a qu'une seule envie : fuir ce trou. Elle lit des extraits surprenants, fuit les questions de la journaliste. La tension dramatique monte, car la romancière cherche à se dérober ; mais la lecture des extraits secoue, intrigue, et derrière la fausse légèreté de ses réponses, ressort un impératif, écrire pour combler "l'insuffisance du réel".ce qu'ils en PENsent>>>
Yasmina Reza réussit à créer à partir d'un thème microscopique – la place de l'écrivain dans la société, le rôle de la littérature face au réel – un western intime avec revirements d'alliances, balles sifflantes au-dessus de la tête, longues tensions dramatiques. Car la littérature, c'est violent, dérangeant, crispant. Comment vous racontez la partie évoque aussi la lutte entre la vie et la mort au cœur des êtres. >Marie-Laure Delorme, Le Journal du DimancheYasmina Reza réussit un bel exercice d'équilibre entre un dispositif complexe et une vraie spontanéité. Entre les séquences surprenantes et des situations universelles de tâtonnement. Entre les didascalies qui concentrent une grande part de l'intensité dramatique et des dialogues simples. Le ton, mélancolique, laisse de beaux espaces à chaque personnage. Des enjeux profonds naissent d'un sujet et d'une situation qui paraissent accessoires. >Nils C. Ahl, Le Monde des livres
Yasmina Reza balance son œuvre entre le limpide et le mystérieux. Un théâtre de la cruauté, où l'on torture sans une goutte de sang. Raffinement du supplice, en cette cérémonie gigogne, on ne cesse d'être envahi par le sentiment douceâtre que la situation est humaine et chaleureuse. >Christophe Barbier, L'Express
saison 2013>2014