Beauté fatale
D’après Beauté fatale de Mona Chollet
Mise en scène Ana Maria Haddad Zavadinack
Avec Sophie Claret, Léa Douziech, Juliette Evenard, Tamara Lipszyc, Chloé Lasne, Ève Pereur
Lumière Lola Delelo Scénographie Alice Girardet
Production Cie Les Scies Sauteuses avec le soutien de l’ERACM
Cinq jeunes comédiennes jouent et se jouent, avec causticité et humour, du regard porté sur la beauté, injonction faite aux femmes par la société, et qu’elles finissent, chacune à sa manière, par inculquer.
Performances, textes et chœurs forment un tableau d’un aspect particulier de la condition féminine, et le dialogue des portraits des cinq jeunes actrices constitue le récit d’une bien vaste affaire : l'injonction à la beauté. Pour parler du rapport potentiellement toxique des femmes à la beauté, on doit parler des contradictions qui peuvent exister à vouloir être belle dans une société où être belle est un devoir. Quelle est la limite entre se faire belle parce que c'est plaisant, et se faire belle parce que ne pas l'être est une souffrance ? J'ai cherché à explorer les diverses façons dont on vit ces injonctions, comment on les envisage, à quel point elles nous violentent.
J'ai voulu, avec les comédiennes issues de ma promotion de l'ERACM, parler d'un certain conditionnement qui n'est pas toujours perçu comme tel et dont l'impact n'est pas bien mesuré. Il était essentiel pour ce projet que leur parcours dans la pièce soit fidèle à leur parcours personnel - c’est donc à partir de leurs témoignages que j'ai écrit une pièce sur une violence qui s'insinue sournoisement dans notre quotidien.
Ana Maria Haddad Zavadinack
Voilà de jeunes comédiennes qui n’ont pas froid aux yeux ni hésitent à se mettre en danger avec humour et désinvolture. Toutes se sont investies pour incarner le résultat de leurs interrogations. Comment rester libres ?
Chris Bourgue, Zibeline
Performances, textes et chœurs forment un tableau d’un aspect particulier de la condition féminine, et le dialogue des portraits des cinq jeunes actrices constitue le récit d’une bien vaste affaire : l'injonction à la beauté. Pour parler du rapport potentiellement toxique des femmes à la beauté, on doit parler des contradictions qui peuvent exister à vouloir être belle dans une société où être belle est un devoir. Quelle est la limite entre se faire belle parce que c'est plaisant, et se faire belle parce que ne pas l'être est une souffrance ? J'ai cherché à explorer les diverses façons dont on vit ces injonctions, comment on les envisage, à quel point elles nous violentent.
J'ai voulu, avec les comédiennes issues de ma promotion de l'ERACM, parler d'un certain conditionnement qui n'est pas toujours perçu comme tel et dont l'impact n'est pas bien mesuré. Il était essentiel pour ce projet que leur parcours dans la pièce soit fidèle à leur parcours personnel - c’est donc à partir de leurs témoignages que j'ai écrit une pièce sur une violence qui s'insinue sournoisement dans notre quotidien.
Ana Maria Haddad Zavadinack
Voilà de jeunes comédiennes qui n’ont pas froid aux yeux ni hésitent à se mettre en danger avec humour et désinvolture. Toutes se sont investies pour incarner le résultat de leurs interrogations. Comment rester libres ?
Chris Bourgue, Zibeline
saison 2020-21