Un Ennemi du peuple
Henrik Ibsen
Traduction Éloi Recoing
Mise en scène Jean-François Sivadier
Avec Sharif Andoura, Cyril Bothorel, Nicolas Bouchaud, Stephen Butel, Cyprien Colombo, Vincent Guédon, Jeanne Lepers, Agnès Sourdillon, Valérie de Champchesnel et la participation de Julien Le Moal, Christian Tirole
Collaboration artistique Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit
Scénographie Christian Tirole, Jean-François Sivadier
Lumière Philippe Berthomé, Jean-Jacques Beaudouin
Costumes Virginie Gervaise
Son Ève-Anne Joalland
Accessoires Julien Le Moal
Maquillage Noï Karuna
Régisseuse habilleuse Valérie De Champchesnel
Electricien poursuiteur Manu Boibien
Régie générale Dominique Brillault, Bernard De Almeida
Construction décor ateliers MC2 – Grenoble
Peinture décor Blandine Leloup, Catherine Rankl
Assistants à la mise en scène Véronique Timsit, Rachid Zanouda
Administration, diffusion François Le Pillouer
Production Cie Italienne avec Orchestre
Coproduction MC2 – Grenoble, Odéon - Théâtre de l’Europe - Paris, Théâtre National de Strasbourg, Théâtres de la Ville du Luxembourg, Le Théâtre de Caen, Le Quai-CDN Angers Pays de la Loire, La Criée -Théâtre National de Marseille, Théâtre Firmin Gémier - La Piscine – Châtenay-Malabry, Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur, avec l’aide aux Compagnies et Ensembles à Rayonnement National et International du Ministère de la Culture - DRAC Île-de-France
La nouvelle traduction d’Un Ennemi du peuple, commandée à Eloi Recoing par la compagnie, est éditée chez Actes Sud-Papiers.
Remerciements aux Éditions Fario, à La Colline – Théâtre National, MC93 - Bobigny, Théâtre National de Bretagne - Rennes et au Théâtre 71 - Malakoff
Le corps est au centre du théâtre d'Ibsen. Le corps déraciné d'un poète qui s'arrache à 36 ans d'un monde qui l'étouffe, prend le recul nécessaire pour mettre des mots sur sa colère et écrire l'essentiel de son œuvre, plume trempée dans l'acide. Expert en l'art de faire surgir le scandale, Ibsen écrit ses pièces comme une suite d'électrochocs d'autant plus violents qu'aucune morale ne vient en soulager l'impact. Un Ennemi du peuple est un texte à part dans l'œuvre d'Ibsen. Une station thermale dans une petite ville de province. Une famille. La découverte de l'empoisonnement des eaux thermales par une bactérie. Entre atermoiements et menaces, tentatives de corruption, la question écologique s'efface. Débute une guerre ouverte entre Tomas, le scientifique, qui pense que la vérité se suffit à elle-même, et Peter, son frère, l’homme de pouvoir, qui prétend que, pour incontestable, la vérité n'en est pas moins relative. Dans Un Ennemi du peuple, la parole l'emporte sur la pensée. Aucune résolution ne vient adoucir la brutalité d'une pièce dont la scène finale laisse le plateau en apnée : “L’homme le plus fort au monde, c'est l'homme le plus seul”.
Jean-François Sivadier
Théâtre pêchu, populaire et ludique, qui s'offre toujours comme une fête.
Fabienne Darge, Le Monde
Magistral, époustouflant, ambigu quand il faut, enragé, anéanti, le verbe haut, le regard brillant de fièvre, qu'il murmure ou éructe, Nicolas Bouchaud donne une amplitude à son personnage rarement égalée. À ses côtés, tous les comédiens participent de ce grand moment de théâtre.
Marie-José Sirach, L'Humanité
Jean-François Sivadier transforme le brûlot écolo d'Ibsen en une réjouissante farce noire. Le décor est impressionnant, la troupe emportée par un immense Nicolas Bouchaud fait merveille. Un spectacle à ne pas manquer.
Philippe Chevilley, Les Échos
Ça faisait longtemps qu'on n’avait pas éprouvé pareille jubilation.
Jacques Nerson, Nouvel Obs
Sur un plateau menacé de déluge, Jean-François Sivadier déroule une fiction incroyable dans un spectacle tendu qui rebondit de seconde en seconde.
Joëlle Gayot, Télérama Sortir
Adepte d'un théâtre classique qui parle au public contemporain, Jean-François Sivadier a cet art particulier d'interpeller les spectateurs, de les inviter à prendre part à l'action.
Pascal Paradou, RFI
- avril
- mar 13 20h
- mer 14 20h
