Le roi se meurt
Eugène Ionesco · Mise en scène Georges Werler
Avec Michel Bouquet, Juliette Carré, Nathalie Bigorre, Pierre Forest, Lisa Martino, Sébastien Rognoni · Scénographie Agostino Pace · Lumière Jacques Puisais · Costumes Pascale Bordet · Conception sonore Jean-Pierre Prevost · Production Théâtre des Nouveautés en accord avec le Théâtre de la Porte Saint-Martin et la Comédie des Champs-Élysées - Paris
l'histoire>>>
Il y avait dans un pays imaginaire un vieux roi qui croyait tenir dans son poing un pouvoir éternel. Puis un jour, tout bascule dans l'anarchie et dans l'horreur. Le roi doit alors accepter l'inéluctable, le grand rendez-vous avec la mort. Mais va-t-il mourir ?ce qu'ils en DIsent>>>
Depuis que nous avons abordé en 1993 notre premier travail sur Le roi se meurt, nous n'avons jamais cessé de nous interroger sur l'œuvre de cet immense dramaturge. Nous avons toujours ressenti la nécessité de repasser par l'innocence et la découverte. C'est avec une certaine "souffrance heureuse" que nous constations combien Bérenger 1er s'amusait de nous en nous faisant croire que nous avions enfin pénétré dans le royaume de l'impénétrable. Nous nous remettons aujourd'hui sur le métier, à nouveau remplis d'un fol espoir. >Georges Werlerce qu'ils en PENSent>>>
De Ionesco, qui exorcisait ses terreurs d'enfant par le rire et la dérision, Bouquet a fait son frère d'âme, et célèbre avec lui le magnifique et absurde métier de vivre - et de jouer. Michel Bouquet nous entraîne vers la lente acceptation de la mort, dans les magnifiques visions de Ionesco. On sent derrière lui l'ombre de Molière et de Shakespeare réunis. Le roi Bouquet s'amuse avec cette leçon de ténèbres en habits de bouffon. >Odile Quirot, Le Nouvel ObservateurMichel Bouquet a bien souvent interprété le rôle, où il est passé maître dans la bouffonnerie comme dans le pathétique. Il apporte au vieux roi des accents tout ensemble enfantins et métaphysiques, comme s'il était passé, déjà, de l'autre côté du temps, de l'autre côté du miroir. Le comble de l'art. Et de l'émotion. >Fabienne Pascaud, Télérama
Le corps faussement immobile, le regard aux aguets, terrifiant et farcesque, poignant et halluciné, Michel Bouquet transcende le théâtre, le temps et l'espace, ramenant en permanence à la question existentielle de la mort. >Didier Méreuze, La Croix
Une œuvre magistrale. L'immense comédien qu'est Michel Bouquet. Une grande leçon ! >Marie-Céline Nivière, Pariscope
saison 2013>2014