Marathon des mots

Le Marathon des mots, restitution du projet pédagogique Lettres à... mon océan, est l’aboutissement du travail mené pendant toute l’année par près de 500 élèves aux côtés des comédiens de la Troupe du TNN et de leur marraine Maud Fontenoy.

LE PROJET PÉDAGOGIQUE LETTRES À...

Dès son arrivée à Nice, Muriel Mayette-Holtz a eu à cœur de renforcer les liens entre le Théâtre National de Nice et l’Éducation nationale en initiant le projet pédagogique Lettres à... avec un thème et un auteur différents à chaque saison.
Après avoir lu le livre choisi, rencontré l’auteur et dialogué avec lui, les élèves sont amenés à rédiger leur lettre avec l’aide de leurs enseignants. Puis, les comédiens de la Troupe interviennent dans les classes lors d’ateliers (3 ateliers de 2 heures) répartis sur l'année scolaire pour travailler la mise en voix de la lettre et assurer le suivi artistique du projet. Enfin, chaque élève lit sa propre lettre lors d'une restitution finale en public, un Marathon des mots, durant une semaine au Kiosque du TNN, promenade du Paillon. L’objectif est que chaque élève puisse éprouver la force des mots et la puissance de la scène.

Ce projet implique une équipe de 2 enseignants par classe qui assure le suivi pédagogique. Ils bénéficient d'une formation destinée à les accompagner dans la mise en œuvre du dispositif. Ces stages, riches et généreux sur le travail de l'oralité et de la parole intime, mettent en exergue le rôle du corps comme vecteur d'émotions.
Pour cette 6^e édition, Lettres à... mon océan, nous serons accompagnés de la navigatrice Maud Fontenoy et son livre Bleu, un océan de solutions, paru en 2020 [écrit avec Yann Arthus-Bertrand].

Hervé Van Der Meulen, comédien de la troupe du TNN et responsable artistique du projet Lettres à... mon océan, invite les élèves à “faire preuve d’imagination et d’invention dans les lettres qu’ils écriront à ces grandes étendues d’eau, à la flore et à la faune qui peuplent les océans, à leurs richesses, qui restent, pour la plupart, encore à découvrir, mais aussi à ces mouvements intérieurs qui les agitent et les déplacent, au vague à l’âme, au ressac des sentiments intimes...”