Avec Fotini Banou [jeu, chant]
Scénographie [sculptures] Clio Makris
Lumière Daniel Levy
Collaboration artistique Angeliki Karabela, Dimitris Alexakis
Production KET / TV Control Center-Athènes
Coproduction Le Liberté - Châteauvallon - SN, Théâtre National de Nice – CDN Nice Côte d’Azur avec le soutien de l’Institut Français de Grèce - Athènes
Spectacle en grec surtitré en français
Création au Ket - Athènes le 31 octobre 2020
Irène Bonnaud dessine un travail poétique de la mémoire dans lequel elle mêle petite et grande histoire. Elle part de l’écrivain grec Dimitris Hadzis, de ses nouvelles sur sa ville de Ioannina, autrefois centre de la communauté juive romaniote, pour créer un spectacle empruntant au théâtre documentaire et au théâtre musical.
En France, on ignore tout de ce qu’on appelle en Grèce la communauté juive “romaniote“, c’est-à-dire de “l’Empire romain (d’Orient)“, c’est-à-dire grecque, sa langue, le judéo-grec, sa capitale, Ioannina. C’est tout un monde qui a été englouti avec la déportation de mars 1944, et que Dimitris Hadzis raconte dans une de ses nouvelles.
Ce qu’on a appelé “l’ère du témoin” s’achève : les dernières personnes à avoir connu la période de la déportation disparaissent peu à peu. Se pose la question du devenir de ces témoignages. Le défi pour nous, qui sommes nées bien après, c’était : comment continuer à faire entendre ces voix ?
Le théâtre, parce qu’il est un artisanat modeste, parce qu’il sait ouvrir un espace où se rassembler pour écouter une histoire, a son rôle à jouer.
Avec Fotini Banou, qui est chanteuse et comédienne, on a choisi ensemble une dizaine de chansons pour ponctuer le spectacle : certaines sont des chants caractéristiques de la communauté romaniote, aux sonorités byzantines, d’autres des chants en judéo-espagnol, pour évoquer la tragédie de Salonique ou de Rhodes. Il y a aussi des chansons d’Épire, et des rengaines dont les déportés grecs avaient changé les paroles pour raconter ce qu’ils vivaient : comme les soldats allemands n’en comprenaient pas un mot, ils pouvaient dire ce qu’ils pensaient. C’est une expérience forte de ressusciter ces chansons qu’on ne connaît que par les témoignages des rescapés.
Irène Bonnaud.
SPECTACLE DIRECTEMENT ACCESSIBLE AU PUBLIC SOURD OU MALENTENDANT
En France, on ignore tout de ce qu’on appelle en Grèce la communauté juive “romaniote“, c’est-à-dire de “l’Empire romain (d’Orient)“, c’est-à-dire grecque, sa langue, le judéo-grec, sa capitale, Ioannina. C’est tout un monde qui a été englouti avec la déportation de mars 1944, et que Dimitris Hadzis raconte dans une de ses nouvelles.
Ce qu’on a appelé “l’ère du témoin” s’achève : les dernières personnes à avoir connu la période de la déportation disparaissent peu à peu. Se pose la question du devenir de ces témoignages. Le défi pour nous, qui sommes nées bien après, c’était : comment continuer à faire entendre ces voix ?
Le théâtre, parce qu’il est un artisanat modeste, parce qu’il sait ouvrir un espace où se rassembler pour écouter une histoire, a son rôle à jouer.
Avec Fotini Banou, qui est chanteuse et comédienne, on a choisi ensemble une dizaine de chansons pour ponctuer le spectacle : certaines sont des chants caractéristiques de la communauté romaniote, aux sonorités byzantines, d’autres des chants en judéo-espagnol, pour évoquer la tragédie de Salonique ou de Rhodes. Il y a aussi des chansons d’Épire, et des rengaines dont les déportés grecs avaient changé les paroles pour raconter ce qu’ils vivaient : comme les soldats allemands n’en comprenaient pas un mot, ils pouvaient dire ce qu’ils pensaient. C’est une expérience forte de ressusciter ces chansons qu’on ne connaît que par les témoignages des rescapés.
Irène Bonnaud.
SPECTACLE DIRECTEMENT ACCESSIBLE AU PUBLIC SOURD OU MALENTENDANT
Dates de représentation
mardi 13 juillet 2021
21h
mercredi 14 juillet 2021
21h
saison 2020-21
COPRODUCTION
Salle Michel Simon
TOUT PUBLIC À PARTIR DE 15 ANS
reporté - nouvelles dates
Durée estimée 1h30
Spectacle directement accessible au public sourd ou malentendant