Andando
[Lorca 1936]
Federico García Lorca
Traduction, adaptation & mise en scène Daniel San Pedro
Composition & direction musicale Pascal Sangla
avec Aymeline Alix, Audrey Bonnet, Camélia Jordana, Estelle Meyer, Johanna Nizard et Liv Heym [violon], Donia Berriri [piano], M’Hamed El Menjra [guitare, luth, percussions, contrebasse]
Chorégraphie Ruben Molina
Scénographie Aurélie Maestre
Assistant à la mise en scène Guillaume Ravoire
Lumière Alban Sauvé
Costumes Caroline de Vivaise
Maquillages et coiffures David Carvalho Nunes
Son Jean-Luc Ristord
Production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord - Paris
Coproduction SN du Sud-Aquitain – Bayonne, Compagnie des Petits Champs, La Maison/Nevers – Scène conventionnée Arts en territoire en préfiguration, SN Archipel de Thau - Sète, Châteauvallon-Liberté – SN, Le Grand R - SN de la Roche-Sur-Yon, avec le soutien de la SPEDIDAM, du Département de l’Eure, et de la Région Normandie.
La Compagnie des Petits Champs est conventionnée par la DRAC Normandie - Ministère de la Culture et de la Communication et reçoit le soutien du Département de l’Eure et de la Région Normandie.
Spectacle chanté en français, arabe et espagnol
Spectacle directement accessible au public aveugle ou malvoyant
Dans un récit présenté comme une suite possible de La Maison de Bernarda Alba, Daniel San Pedro invente six figures de femmes au début de la guerre civile espagnole. Du deuil au désir de vivre sa propre vie en passant par l’expression du désir amoureux, ces femmes d’exception fascinent par leur puissance vocale, leur jeu, leur unité. Et font résonner les interrogations politiques d’une Espagne encore marquée aujourd’hui par cette période.
Andando [Lorca 1936] est un événement rare. La réunion de talents singuliers autour d’un rêve commun : faire revivre, le temps d’une soirée musicale endiablée, l’âme et les rêves de Federico García Lorca. Andando est un concert théâtral réunissant six comédiennes-chanteuses et trois musiciens, autour de la poésie de Lorca et sur la musique de Pascal Sangla. À travers six figures féminines, toutes issues de l’œuvre de Lorca, c’est Federico lui-même qui se raconte. En filigrane, on découvre l’Espagne de l’été 1936, déchirée entre modernité et liberté, tradition et conservatisme. L’Espagne bascule dans la guerre civile. À la fin de La Maison de Bernarda Alba, la jeune Adela, convaincue de la mort de Pépé le Romano, l’homme qu’elle aime, se suicide. Elle était une jeune femme libre qui aimait danser et chanter. Et si nous commencions l’histoire à la mort de Bernarda ? Si tout commençait par une veillée funèbre. Leur mère morte, qu’adviendrait-il de ses filles ?
Daniel San Pedro
Voix d’or pour les unes, plus fragiles mais tellement vibrantes pour les autres, elles chantent à travers les mots du poète leur vague à l’âme, leur inquiétude, leur fugace bonheur. Convoquant les figures féminines qui habitent l’écriture de Federico García Lorca, Daniel San Pedro invite à une balade, un voyage au cœur de son pays natal, d’une langue, d’un univers.
L’Œil d’Olivier

