Lettres de mon moulin
Alphonse Daudet
Jeu & mise en scène Philippe Caubère
Lumière Mathieu Faedda
Costumes Michel Dussarat
Assistante artistique Véronique Coquet
Conseillère langue provençale Marie-Charlotte Chamoux
Production La Comédie Nouvelle - Paris
Partie 1 : mardi 22, jeudi 24 et samedi 26
Installation, La Diligence de Beaucaire, Le Secret de Maître Cornille, La Chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La Légende de l’homme à la cervelle d’or, Le Curé de Cucugnan, Le Poète Mistral
Partie 2 : mercredi 23, vendredi 25 et dimanche 27
La Mule du Pape, Les Deux Auberges, Les Trois Messes basses, L’Élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes
Philippe Caubère interprète treize des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet. On y retrouvera La Chèvre de Monsieur Seguin, L'Arlésienne, Le Curé de Cucugnan, La Mule du Pape ou encore Le Secret de Maître Cornille. Comme s'il nous offrait les treize desserts d'un Noël en Provence…
Attention ! Ceci n'est PAS une lecture... ! Je sais ce qu'est une lecture jouée pour avoir souvent sacrifié à l'exercice. Tous mes spectacles bâtis sur des textes qui n'étaient pas de moi : Aragon, Montcouquiol, Benedetto, Suarès ou Pagnol sont tous passés par cette étape. Et puis Alain Cuny avec Claudel, Fabrice Luchini avec Céline, Jouvet et d'autres, plus près de moi Michel Galabru avec les lettres de Raimu, ont donné à ce genre ses titres de noblesse. Apprendre le texte, par cœur comme on dit, c'est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, l'explorer plutôt que de se contenter de le visiter ou de se laisser traverser par lui, comme le veut une certaine mode. C'est s'en imprégner enfin, en jouir, en souffrir, bref se l'approprier. Pour avoir une chance, une seule petite, de pouvoir un jour l'incarner comme si on l'avait écrit. Jouer les Lettres de mon moulin comme si c'était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m'en étais souvenu. Comme si je les avais vécues. Après L'Adieu à Ferdinand, qui avait été présenté au TNN, je savais qu'un vide se ferait sentir et qu'il me faudrait quelque chose de fort pour ne pas y sombrer. Une chose qui me ramène à l'enfance, la mienne comme celle de tout le monde. L'enfance de l'art aussi. Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence.
Philippe Caubère
Philippe Caubère se livre à une incroyable interprétation de l'œuvre d'Alphonse Daudet.
Nicolas Blondeau, Le Progrès
Avec la magie de la maîtrise de son art, il fait surgir devant nous tout un univers. On plonge dans cette fin du XIXe siècle, où l’ancien monde se prépare à croiser la modernité.
L’Œil d’Olivier
Installation, La Diligence de Beaucaire, Le Secret de Maître Cornille, La Chèvre de Monsieur Seguin, L’Arlésienne, La Légende de l’homme à la cervelle d’or, Le Curé de Cucugnan, Le Poète Mistral
Partie 2 : mercredi 23, vendredi 25 et dimanche 27
La Mule du Pape, Les Deux Auberges, Les Trois Messes basses, L’Élixir du révérend père Gaucher, Nostalgie de casernes
Philippe Caubère interprète treize des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet. On y retrouvera La Chèvre de Monsieur Seguin, L'Arlésienne, Le Curé de Cucugnan, La Mule du Pape ou encore Le Secret de Maître Cornille. Comme s'il nous offrait les treize desserts d'un Noël en Provence…
Attention ! Ceci n'est PAS une lecture... ! Je sais ce qu'est une lecture jouée pour avoir souvent sacrifié à l'exercice. Tous mes spectacles bâtis sur des textes qui n'étaient pas de moi : Aragon, Montcouquiol, Benedetto, Suarès ou Pagnol sont tous passés par cette étape. Et puis Alain Cuny avec Claudel, Fabrice Luchini avec Céline, Jouvet et d'autres, plus près de moi Michel Galabru avec les lettres de Raimu, ont donné à ce genre ses titres de noblesse. Apprendre le texte, par cœur comme on dit, c'est choisir de le pénétrer plutôt que de le survoler, l'explorer plutôt que de se contenter de le visiter ou de se laisser traverser par lui, comme le veut une certaine mode. C'est s'en imprégner enfin, en jouir, en souffrir, bref se l'approprier. Pour avoir une chance, une seule petite, de pouvoir un jour l'incarner comme si on l'avait écrit. Jouer les Lettres de mon moulin comme si c'était moi qui les avais pensées, imaginées. Comme si je m'en étais souvenu. Comme si je les avais vécues. Après L'Adieu à Ferdinand, qui avait été présenté au TNN, je savais qu'un vide se ferait sentir et qu'il me faudrait quelque chose de fort pour ne pas y sombrer. Une chose qui me ramène à l'enfance, la mienne comme celle de tout le monde. L'enfance de l'art aussi. Voilà, juste ça : des histoires, des paysages, des personnages, des accents. Et un pays. Le mien : la Provence.
Philippe Caubère
Philippe Caubère se livre à une incroyable interprétation de l'œuvre d'Alphonse Daudet.
Nicolas Blondeau, Le Progrès
Avec la magie de la maîtrise de son art, il fait surgir devant nous tout un univers. On plonge dans cette fin du XIXe siècle, où l’ancien monde se prépare à croiser la modernité.
L’Œil d’Olivier
saison 2021-22
