Le Nécessaire Déséquilibre des choses
Mise en scène Brice Berthoud, Marie Girardin
Avec Camille Trouvé et Jonas Coutancier [marionnettistes] , Amélie Madeline en alternance avec Vincent Croguennec [créateurs d’images et de lettres en direct], Philippe Desmulie
Et les musiciens du quatuor à cordes Jean-Philippe Viret [contrebasse] , Mathias Lévy [violon] , Maëlle Desbrosses [alto] , Bruno Ducret [violoncelle]
Scénographie Brice Berthoud, Adèle Romieu
Dramaturgie Saskia Berthod
Composition musicale Jean-Philippe Viret
Marionnettes Camille Trouvé, Jonas Coutancier, Amélie Madeline, Caroline Dubuisson, Séverine Thiébault
Lumière Brice Berthoud, Louis de Pasquale
Son Antoine Garry, Tania Volke
Costumes Séverine Thiébault
Production CDN de Normandie - Rouen, Les Anges au Plafond
Coproduction La maison de la culture de Bourges - SN, La Maison des Arts du
Léman - Scène conventionnée de Thonon-Évian-Publier, Malakoff - SN, Le Grand T -
Nantes, Le Bateau Feu - SN de Dunkerque, La Licorne - Outil de création européen pour la Marionnette contemporaine et le théâtre d’objets, Le Grand R - SN de La Roche-sur-Yon, Le Sablier - Centre national de la marionnette, Le Théâtre de Choisy-le-Roi - Scène conventionnée d’intérêt national art et création pour la diversité linguistique, Le Festival théâtral du Val d’Oise, Le Théâtre des Quatre Saisons - Gradignan, Les Passerelles - Scène de Paris-Vallée de la Marne, Le Théâtre de Laval - Centre national de la marionnette, Le Théâtre de Corbeil-Essonnes en association avec le Théâtre de l’Agora - Scène nationale de l’Essonne, L’Hectare - Centre national de la marionnette, Le Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville-Mézières, Le Polaris - Corbas, Le Centre d’art et de culture - Meudon, Le Centre culturel Jacques Duhamel - Vitré, Le Théâtre de Chevilly Larue André Malraux, Saison culturelle ville de Riom avec le soutien de la Région Île-de-France et avec la participation artistique de
l’ENSATT - École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre
Dans le cadre du Printemps de la Marionnette - Scène 55, Mougins
Ici se raconte le manque fondamental de l’être humain. Cet état de recherche permanent du bonheur perdu, de l’enfance, du jardin d’Éden. Le désir agit comme une boussole pour retrouver le temps de l’extase. Les marionnettes dialoguent avec la philosophie, belle et simple, de Roland Barthes dans Les Fragments d’un discours amoureux . Dans leur combinaison rouge, blouse du scientifique ou costume de clown, les pantins dissèquent avec humour le sentiment amoureux : un cœur qui bat tout seul, un minotaure perdu dans son labyrinthe, une meute de loups, un homme de papier, sont des figures qui rejouent notre rapport à l’Autre. La marionnette est une métaphore de l’homme manipulé par des forces supérieures. Et l’on découvre l’Amoureux pris dans ses figures, et le déséquilibre qu’introduit le désir dans nos vies.
LA PRESSE
Encore plus ambitieux, toujours plus créatif, le duo irrésistible des Anges au Plafond se lance dans une exploration du désir à partir de l’œuvre phare de Roland Barthes : une succession de tableaux magnifiques et vibrants.
Thierry Voisin, Télérama
