le rossignol et l'empereur
D'APRÈS HANS CHRISTIAN ANDERSEN
CONCEPTION YEUNG FAÏ
MISE EN SCÈNE RAQUEL SILVA
Création / Coproduction
avec Yeung Faï, Jan Vanek
jeu & marionnettes Yeung Faï musique Jan Vanek régie générale Marc Zegrodzki
production déléguée Le Manège Maubeuge - Scène Nationale coproduction Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d'Azur, Les Francophonies en Limousin, Le Phenix - Scène Nationale de Valenciennes, Théâtre-Sénart - Scène Nationale
Création le 6 mai 2020 au Manège Maubeuge - Scène Nationale dans le cadre du Festival SuperVia
En Chine, vous le savez déjà, l'empereur est un Chinois, et tous ses sujets sont des Chinois. Cette histoire s'est passée il y a bien des années, et c'est pourquoi il vaut la peine de l'écouter, avant qu'elle ne tombe dans l'oubli.
Hans Christian Andersen
Andersen a souvent fait ses valises et plusieurs de ses contes sont inspirés de ses voyages. Il n’est jamais allé en Chine et pourtant Le Rossignol et l’empereur se passe bien en Chine. Il ne sait rien de ce pays.
Il le rêve raffiné, fait de soieries et de porcelaine. Ce pays n’existe pas. La Chine est autre chose, est ailleurs. Dans le bruit des cuisines et des rues, dans la violence et la vulgarité de son dirigeant.
L’empereur du récit d’Andersen découvre la beauté, il s’en émeut : le chant d’un rossignol, petit oiseau pas très voyant à la voix extraordinaire et libre.
L’empereur ne peut pas s’approprier cette beauté, il n’arrive pas à s’en saisir. Elle échappe à son pouvoir et c’est lui qui se trouve sous son emprise. Les rôles se trouvent inversés, drôle d’effet... Il peut assister au déploiement de ce chant mais pas le posséder.
Ce projet cherche à trouver sa place dans les contrastes : l’Europe et la Chine, ou plutôt les idées que nous nous faisons de l’Europe et de la Chine, hier comme aujourd’hui. Le contraste entre la vraie beauté trop poignante, trop radicale et libre et une beauté plus artificielle qui devient plus acceptable.
Raquel Silva et Yeung Faï
Dans la famille de Yeung Faï, tout le monde pratique l’art de la marionnette et le transmet de génération en génération « Je suis le 5ème, précise-t-il. Je n’ai pas eu vraiment le choix. On a décidé que je serai l’héritier ». À six ans, il crée sa première marionnette qu’il sculpte lui-même dans le bois. De cette enfance, il conserve de la révolution culturelle chinoise des souvenirs douloureux. « Parfois je repense à ça et je me demande comment j’ai survécu ».
Aujourd’hui, il est heureux. Heureux de vivre de son art. « La culture appartient à l’humanité et pas à une personne. Il ne faut donc pas qu’elle se perde surtout. »
Laure Adler, entretien avec Yeung Faï, France Culture
Yeung Faï est marionnettiste et pratique la technique ancestrale des marionnettes à gaines chinoises. Sous la forme de véritables performances à l’adresse des adultes comme des enfants, son travail de création est fondé sur la transmission des arts et de la culture.
présentés au tnn :
Hands Stories
hermès le dieu espiègle
Marionnettes
ARNAUD BEAUJEU
MISE EN SCÈNE SYLVIE OSMAN
Création
romance
Marionnettes
D’APRÈS L’ALBUM ÉPONYME DE BLEXBOLEX
TEXTE & IMAGIER BLEXBOLEX
ADAPTATION YSEULT WELSCHINGER, ÉRIC DOMENICONE
MISE EN SCÈNE ÉRIC DOMENICONE
la république des abeilles
Théâtre
LIBREMENT INSPIRÉ DE LA VIE DES ABEILLES
DE MAURICE MAETERLINCK
ÉCRITURE & MISE EN SCÈNE CÉLINE SCHAEFFER
Création Festival d'Avignon 2019