[ Trajectoires 2022 ]

Seras-tu là ?

Solal Bouloudnine, Maxime Mikolajczak, Olivier Veillon
Mise en scène Maxime Mikolajczak, Olivier Veillon

avec Solal Bouloudnine

Création lumière et son, régie générale François Duguest Régie lumière Olivier Maignan Musique Michel Berger Costumes et accessoires Elisabeth Cerqueira, François Gauthier-Lafaye

Production L’OUTIL Coproduction NEST - CDN transfrontalier de Thionville - Grand Est, La Comédie de Béthune - CDN des Hauts-de-France, Théâtre Dijon-Bourgogne - CDN, Théâtre Sorano - Toulouse, Les Plateaux Sauvages - Paris, Le Printemps des comédiens - Montpellier avec le soutien du Théâtre de l’Aquarium, CENTQUATRE-PARIS, Carreau du Temple, festival FRAGMENT(S) #7, de L’Annexe, de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France, Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne Franche-Comté, Ville de Dijon, et du Fonds SACD Humour/One Man Show

Un solo tragiquement drôle où la prise de conscience de la fragilité de la vie se transforme en variété des années 90.

Seras-tu là ? est un monologue. C'est une autofiction. C'est un spectacle comique : j'y parle beaucoup, beaucoup de la mort et de l'angoisse maladive qu'elle provoque chez moi, de la solitude, de l'enfance insouciante et naïve qui s'en est allée à jamais, viciée par les assauts du monde insurmontable, injuste et cruel. Ce n'est qu'un spectacle comique. Sûrement parce que ce solo, c'est un rêve d'enfant, et qu'aujourd'hui malheureusement je n'en suis plus un. J'ai un rapport particulier avec Michel Berger. J'avais six ans onze mois et vingt jours quand il est mort, terrassé par une crise cardiaque dans sa villa de Ramatuelle, après une partie de tennis. C'était le 2 août 1992, je passais mes vacances dans une maison à quelques mètres de la sienne. Je me souviens des sirènes de pompiers, des fans en larmes qui déposaient des fleurs devant sa maison, de ses chansons qui passaient en boucle à la radio...
Michel Berger n'avait que 44 ans et était comme on dit ''dans la force de l'âge''. Je crois que c'est ce jour-là que j'ai compris que la mort n'avait pas de pitié. Elle ne frappait pas que les grabataires et les anciens. Il n'y avait pas d'âge pour mourir, pas d'heure, pas de saison. Ce jour-là j'ai perdu ma naïveté et j'ai pris conscience que tout avait une fin. Tout. Depuis je ne cesse de craindre la fin.
J'espère qu'en livrant des morceaux de mon histoire intime je parviendrai, à la manière d'un chanteur de variété, à parler simplement à tous.
Solal Bouloudnine

En nous embarquant dans cette chambre d’enfant des années 1990, en osant se grimer, se déguiser, en étant foutraque quand il le faut, en jouant avec une fougue déconcertante, Solal Bouloudnine réussit son pari. Il est drôle, touchant, original et parvient à renvoyer les spectateurs à leur propre jeunesse et à ce qui les a construits.
Sandrine Blanchard, Le Monde

Dans son premier seul en scène, guidé par la mort de Michel Berger en 1992, le comédien se révèle enthousiasmant et survolté. À mourir de rire.
Gilles Renault, Libération

Un seul en scène hilarant et joliment théâtralisé.
Igor Hansen-Love, Sceneweb

La pièce est formidable, parce qu’il est toujours drôle de rire de la mort, et peut-être aussi parce que c’est au milieu de nos vies que l’on finit par commencer à comprendre un peu… le début.
Toute La Culture


Solal Bouloudnine convoque une galerie de personnages pittoresques pour chercher la réponse à la question : peut-on échapper à la fin ? Un seul en scène attachant et plein d’humour, qui donne autant à réfléchir qu’à rire aux éclats.
Je n’ai qu’une vie.com


Michel Berger a l'accent marseillais, France Gall est sourde et muette, le comédien chante Le monde est stone en version raï. On n'en dira pas plus, sinon que c'est drôle et touchant. Ce spectacle se jouera pendant très longtemps.
Le Canard Enchaîné


Dans ce voyage délicieusement chaotique, Solal Bouloudnine campe lui-même tous les personnages. Son talent nous embarque d'emblée, sur fond de playlist revisitée du chanteur populaire.
Emmanuelle Bouchez, Télérama

Un moment intime et touchant, plein d'humour et de tendresse. Par le rire et l'identification, Solal Bouloudnine parvient à évoquer des sujets épineux comme la construction de soi grâce à des idoles puis l'émancipation, les atavismes, le cancer, la cruauté du monde, pour peut-être finalement parvenir à apprivoiser... la Fin.
Un Fauteuil pour l'Orchestre


Un seul en scène que ses spectateurs ne devraient pas oublier...
La Dépêche.fr


Un pari réussi, dans lequel il n'hésite pas à se donner à 100%, en y mettant son cœur et ses tripes. Dans cette pièce aux allures chaotiques se dessinent au fur et à mesure les contours d'un terrain de jeu où le comédien s'amuse comme un fou. Cette joie communicative nous fait retomber en enfance, à une époque bercée d'insouciance qui contraste avec notre époque incertaine.
Trois Couleurs


Depuis 2019, Trajectoires, temps fort de la Saison Culturelle du Forum Jacques Prévert à Carros, invite des artistes qui interrogent notre rapport au monde par le prisme des récits de vie.
En 2022, Trajectoires passe en mode XL pour devenir un festival à l’échelle du département. Coordonné par le FJP, il se co-construit en coopération avec les principaux théâtres et acteurs culturels du territoire : 14 spectacles, 22 représentations sur 5 semaines à Carros (Salle Juliette Gréco), Nice (TNN, Entre-Pont, MAMAC), Grasse (Théâtre de Grasse), Cannes (Théâtre de la Licorne), Mougins (Scène 55) et Mouans-Sartoux (Médiathèque).
saison 2021-22
MARDI 1er FÉVRIER RENCONTRE EN BORD DE SCÈNE À L'ISSUE DE LA REPRÉSENTATION
Seras-tu là ?
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