Dom Juan
Molière
Mise en scène Emmanuel Daumas
Avec la troupe de la Comédie-Française
Alexandre Pavloff, Stéphane Varupenne, Jennifer Decker, Laurent Lafitte, Adrien Simion
Collaboration artistique Vincent Deslandres Scénographie & costumes Radha Valli Lumière Bruno Marsol Son Dominique Bataille Maquillage & perruques Cécile Kretschmar
Production Comédie-Française
Retour à l’essence du jeu, comme un théâtre de tréteaux, avec ce Dom Juan d’Emmanuel Daumas. Cinq interprètes, dans un décor épuré et avec des costumes très simples agrémentés de perruques extravagantes, embrassent toute la grandeur du mythe de cet athée libertin qui, au centre d’un monde de mensonges et d’illusion, fait le pari de la vie.
Grand seigneur libertin, Don Juan multiplie les conquêtes, abandonne sa femme Elvire qu’il a tirée du couvent et convoite la paysanne qui l’a sauvé d’un naufrage. Il conquiert ensuite une autre paysanne, ne cessant de se parjurer en promettant chaque fois le mariage. Poursuivi par les frères d’Elvire qui finiront par renoncer à venger l’honneur de leur sœur, toujours flanqué de son valet Sganarelle qu’il ne cesse d’éprouver, il ira jusqu’à défier la mémoire du commandeur, invitant sa statue à dîner. Les visiteurs qu’il recevra ensuite, son père dont il tourne en dérision les valeurs, son épouse, un spectre étrange, tenteront en vain de le convertir au bien. Mais Don Juan est embarqué sur le chemin de la perdition et sa fin sera inéluctable.
L'INTENTION
Cela me plaît d’imaginer Dom Juan avec (presque) rien. Cela n’empêche pas le “spectaculaire”, surtout à une époque où celui-ci dispose de moyens infinis, mais il émergera ici du travail des acteurs, de la surface de jeu qu’offre le plateau.
La manière dont une scène quasiment nue peut contenir une infinité de lieux, d’actions, de déambulations – et la pièce n’en manque pas – peut à mon sens être tout aussi “impressionnante”. En concentrant la pièce sur le jeu, j’ai également envie de rappeler la similitude du destin de Dom Juan et de celui des comédiens, obligés à l’époque de Molière de renier leur profession s’ils voulaient être enterrés en terre consacrée.
Emmanuel Daumas
LA PRESSE
Le Comédien-Français Laurent Lafitte incarne avec sobriété et intelligence le séducteur athée, héros de la pièce de Molière. Magnétique et d'une grande clarté, il le compose sans afféterie, implacable dans sa folle addiction.
Philippe Chevilley, Les Échos
Dans une version élégamment et volontairement sobre, Emmanuel Daumas fait du personnage-phare de Molière un profil profondément dissonant aux prises avec une société passablement corsetée.
Vincent Bouquet, Sceneweb
Avec son adaptation très contemporaine mais parfaitement fidèle à l’œuvre originale, Emmanuel Daumas réussit son pari et fait de cette tragi-comédie un spectacle vénéneux où le rire n’est jamais loin des larmes.
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’Œil d’Olivier
Grand seigneur libertin, Don Juan multiplie les conquêtes, abandonne sa femme Elvire qu’il a tirée du couvent et convoite la paysanne qui l’a sauvé d’un naufrage. Il conquiert ensuite une autre paysanne, ne cessant de se parjurer en promettant chaque fois le mariage. Poursuivi par les frères d’Elvire qui finiront par renoncer à venger l’honneur de leur sœur, toujours flanqué de son valet Sganarelle qu’il ne cesse d’éprouver, il ira jusqu’à défier la mémoire du commandeur, invitant sa statue à dîner. Les visiteurs qu’il recevra ensuite, son père dont il tourne en dérision les valeurs, son épouse, un spectre étrange, tenteront en vain de le convertir au bien. Mais Don Juan est embarqué sur le chemin de la perdition et sa fin sera inéluctable.
L'INTENTION
Cela me plaît d’imaginer Dom Juan avec (presque) rien. Cela n’empêche pas le “spectaculaire”, surtout à une époque où celui-ci dispose de moyens infinis, mais il émergera ici du travail des acteurs, de la surface de jeu qu’offre le plateau.
La manière dont une scène quasiment nue peut contenir une infinité de lieux, d’actions, de déambulations – et la pièce n’en manque pas – peut à mon sens être tout aussi “impressionnante”. En concentrant la pièce sur le jeu, j’ai également envie de rappeler la similitude du destin de Dom Juan et de celui des comédiens, obligés à l’époque de Molière de renier leur profession s’ils voulaient être enterrés en terre consacrée.
Emmanuel Daumas
LA PRESSE
Le Comédien-Français Laurent Lafitte incarne avec sobriété et intelligence le séducteur athée, héros de la pièce de Molière. Magnétique et d'une grande clarté, il le compose sans afféterie, implacable dans sa folle addiction.
Philippe Chevilley, Les Échos
Dans une version élégamment et volontairement sobre, Emmanuel Daumas fait du personnage-phare de Molière un profil profondément dissonant aux prises avec une société passablement corsetée.
Vincent Bouquet, Sceneweb
Avec son adaptation très contemporaine mais parfaitement fidèle à l’œuvre originale, Emmanuel Daumas réussit son pari et fait de cette tragi-comédie un spectacle vénéneux où le rire n’est jamais loin des larmes.
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’Œil d’Olivier
saison 2022-23

Othello
Théâtre
William Shakespeare
Texte français Jean-Michel Déprats
Mise en scène Jean-François Sivadier
Collaboration artistique Nicolas Bouchaud, Véronique Timsit

Les Fourberies de Scapin
Théâtre
Molière
Mise en scène Muriel Mayette-Holtz

En attendant Godot
Théâtre
Samuel Beckett
Mise en scène Alain Françon
