Je suis trop vert

David Lescot propose le troisième volet de sa série à destination des adolescents. Après J’ai trop peur et J’ai trop d’amis, ce spectacle rafraîchissant et hilarant clôt cette trilogie avec brio.

Moi rentrait en 6^e dans J’ai trop peur, appréhendait sa nouvelle vie sociale dans J’ai trop d’amis, et continue sur le chemin de la préadolescence dans Je suis trop vert. Cette fois, il s’apprête à partir en classe verte, en immersion dans une vie à la ferme. Sous ses airs de comédie insouciante, la pièce éveille notre conscience environnementale et nous rappelle que l’apprentissage ne se résume pas aux bancs de l’école mais se construit bel et bien au cours de toutes les expériences de la vie.

L'INTENTION

Les inspirations de ce nouveau spectacle sont la campagne, la vie au contact de la nature, les questions liées à l’environnement… Je voulais que le personnage soit projeté dans cet univers, que je connais bien parce que j’ai vécu de 7 à 11 ans dans un petit village de l’Essonne, Puiselet-le-Marais, en milieu rural, avec une école primaire à classe unique. Je me suis construit au contact de la nature et de l’imagination que cela développe : je viens d’une famille de théâtre mais je n’aurais sans doute pas fait ce métier si je n’avais pas eu cette enfance à la campagne… Aujourd’hui, la question écologique est beaucoup plus présente qu’à l’époque où j’avais l’âge des personnages, cette pièce est une manière de réfléchir à tout cela, mais toujours avec humour, ce qui permet de mieux voir les choses. Je voulais aussi parler de la réalité du travail paysan.
David Lescot

LA PRESSE

Avec une aisance confondante et un humour mordant, David Lescot concocte un récit initiatique aussi tendre que caustique où l’on rit de bon cœur. Définitivement culte !
Marie Plantin, Sceneweb

David Lescot adopte un ton remarquablement juste pour aborder la question écologique avec des enfants. Le spectacle s’achève dans une forme d’intranquillité douce : c’est ce qui fait la beauté si rare d’un spectacle jeunesse réussi.
Lucile Commeaux, Libération

Le trio de comédiennes interprète formidablement les différents personnages, assurent les ambiances sonores et rythment avec brio le texte, aux dialogues réjouissants. Effets comiques garantis et cours sur l’agriculture raisonnée en prime.
Françoise Sabatier-Morel, Télérama

Une drôlerie et une finesse qui semblent emprunter autant au Petit Nicolas, qu’à une observation amusée des adolescents d’aujourd’hui.
Oriane Jeancourt Galignani, Transfuge