Sur le cœur

Nathalie Fillion a écrit et mis en scène un spectacle choral comme une fantaisie joyeuse, un roman d’anticipation. Parlé, chanté, joué, dansé, combatif et jubilatoire, Sur le cœur tente de saisir le chaos du monde pour écrire de nouveaux possibles et rire, ensemble, du désastre.

Paris, 2027. Depuis que les femmes parlent et qu’on les écoute, de nouvelles pathologies apparaissent, ce qui alerte l’O.M.S et la communauté scientifique. Pour y faire face, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière vient d’ouvrir une unité de soins et de recherche dirigée par Rose Spillerman, neuropsychiatre iconoclaste, flanquée de son indéfectible assistant Mario, chef de la chorale de l’hôpital. Iris, accompagnée de sa sœur Marguerite, est placée en observation car elle a brutalement cessé de parler. Tous les moyens seront bons pour élucider son cas - la chambre d’hôpital d’Iris devenant alors le lieu de toutes les fictions, toutes les fantasmagories.

L'INTENTION

Ce qui m’intéresse ici, c’est écrire pour l’acteur qui chante, pour l’acteur qui danse et qui prolonge le jeu par d’autres moyens que les mots. L’enjeu est de faire tomber les cloisons dans le récit lui-même, comme sur la scène. Sur le cœur naît du désir d’interroger les résonances d’un phénomène [#Metoo] qui nous ébranle toutes et tous et de s’en jouer, d’en faire du théâtre. C'est un retour à mes premières amours et un nouveau rendez-vous avec un théâtre musical qui s’invente, au présent. Il est aussi le fruit d’un désir : explorer et développer un théâtre qui travaille avec le mouvement et la musicalité des corps, sans renoncer au récit, aux personnages, ni au verbe.
Nathalie Fillion

LA PRESSE

Dans ce huis clos hospitalier, la parabole sera délicate et sensible. Nathalie Fillion parvient à nous faire rire du désastre et invite à la joie, malgré tout.
Fanny Imbert, Sceneweb

La mise en scène de Nathalie Fillion est d’une belle intelligence. On savoure les mots que l’autrice a placés sur les maux de notre société. Quel style ! Son humour fin se déguste avec gourmandise. Portés par une troupe à l’unisson, les personnages et les idées circulent. Un gros coup de cœur !
Marie-Céline Nivière, Coups d'Œil

Une pochade joyeuse et très enlevée qui se moque autant des excès doctrinaux du féminisme que du masculinisme, on rit de bon cœur, les comédiens sont au diapason et le tempo ne faiblit jamais.
Louis Juzot, Hotello