La guerre n'a pas un visage de femme 

La guerre n'a pas un visage de femme

La guerre n'a pas un visage de femme

Svetlana Alexievitch
Traduction Galia Ackerman, Paul Lequesne
Mise en scène Julie Deliquet

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Avec Julie André, Astrid Bayiha, Évelyne Didi, Marina Keltchewsky, Odja Llorca, Marie Payen, Amandine Pudlo, Agnès Ramy, Blanche Ripoche, Hélène Viviès

En 2015, Svetlana Alexievitch obtient le Prix Nobel de littérature pour son œuvre La guerre n’a pas un visage de femme. Sous forme d’enquête, ce précieux récit apporte un éclairage nouveau sur la Seconde Guerre mondiale. Une plongée intime et sensible au cœur de la parole des femmes, les grandes oubliées de l’Histoire, qui questionne notre devoir de mémoire.

Venues des quatre coins du pays, d’anciennes camarades du front se rassemblent dans l’intimité d’un appartement communautaire, au milieu des nombreux éviers, ballons d’eau chaude, gazinières et linge qui sèche. En ce printemps 1975, une jeune journaliste est venue recueillir leurs témoignages.

Dès l’invasion nazie en 1941, des milliers de jeunes filles se sont engagées pour lutter contre les armées hitlériennes. On pénètre alors, le temps d’une journée, dans un monde ignoré. L’enfer n’est pas racontable, voire imaginable. Elles seules peuvent se comprendre. Avec une immense émotion, ces combattantes nous prouvent que nous ne connaissons qu’une infime partie de l’Histoire : la guerre n’est pas constituée que de grands événements, elle l’est aussi de petits détails. Dire la réalité de la guerre : la faim, l’épuisement, la peur, les cheveux coupés, les bottes et uniformes trop grands, les paysages dévastés, les abus, l’entêtement irrationnel qui cherche à redonner sens à ce qui n’en a pas, les douleurs profondes et les joies inattendues. En se racontant, ces femmes renaissent, les récits les plus cocasses jaillissent et elles brûlent soudain d’envie de rire, de chanter, de vivre.

L'INTENTION

J’ai presque toujours porté au théâtre les voix d’une génération autre que la mienne et mis en scène une époque que je n’avais pas connue directement, mais qui me parlait de nous aujourd’hui. Les drames d'un quotidien épique hors normes sont universels. S'intéresser à l’humain, mettre en scène son expérience, son ressenti, son chemin de réflexion, plus que les faits eux-mêmes et leur déroulement, c’est privilégier les récits de vie à une histoire. Ce qui m’intéresse avec La guerre n’a pas un visage de femme, c’est de donner à voir la construction d’un collectif au travers des parcours invisibilisés de ces femmes. En mettant en scène les témoignages de femmes qui ont fait la guerre hier, je tente d’interroger la condition des femmes, mais aussi la place des femmes, des enfants et des hommes touchés par les guerres d’aujourd’hui. Les rejouer chaque soir au théâtre, re-convoquer leurs paroles, c’est leur redonner vie à travers toute leur singularité et toucher à une forme d’universalité.
Julie Deliquet

Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l’amour, la jalousie, l’enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d’une vie qui a disparu. C’est la seule façon d’insérer la catastrophe dans un cadre familier et d’essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose… L'Histoire ne s’intéresse qu’aux faits, les émotions, elles, restent toujours en marge. Ce n’est pas l’usage de les laisser entrer dans l’histoire. Moi, je regarde le monde avec les yeux d’une littéraire et non d’une historienne.
Svetlana Alexievitch

LA PRESSE

L’urgence de la dernière création de Julie Deliquet, l’extrême réussite tiennent au jeu bien sûr et à l’incomparable matière textuelle dont les actrices se saisissent comme d’une glaise.
Anne Diatkine, Libération

Avec tact et habileté, à l’image de Svetlana Alexievitch écoutant ces femmes ; Julie Deliquet dirige ses actrices, leur laissant donner une impression (fausse) d’improvisation permanente, tant les complicités entre les actrices et entre elles et Deliquet, sont constantes et merveilleusement ramifiées.
Jean-Pierre Thibaudat, Mediapart

Fruit d’un travail colossal, il est essentiel, dur, éprouvant et mené avec brio.
Nathalie Simon, Le Figaro

Julie Deliquet réunit dix magnifiques comédiennes pour une adaptation éblouissante du texte de Svetlana Alexievitch sur les anciennes combattantes de la Grande Guerre patriotique. Un exceptionnel moment d’intelligence collective à partager. Passionnant !
Catherine Robert, La Terrasse

Dates de représentation

jeudi 8 janvier 2026
20h
vendredi 9 janvier 2026
20h

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1 BILLET, JEUDI 8 JANVIER 2026

Publié le 03 octobre 2025 à 11h45 par Olivier

€20, RANG H (5e gradin)

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Théâtre
COPRODUCTION
Salle de La Cuisine
Tout public à partir de 15 ans
Durée 2h30
Avertissement : certaines scènes comportent des descriptions de violences physiques et sexuelles.

LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !
+ + Un uppercut salutaire dont le public ressort sonné, mais grandi.
Joëlle Gayot, Le Monde

Mentions artistiques

Version scénique Julie André, Julie Deliquet, Florence Seyvos Collaboration artistique Pascale Fournier, Annabelle Simon Scénographie Julie Deliquet, Zoé Pautet Lumière Vyara Stefanova Costumes Julie Scobeltzine
Production Théâtre Gérard Philipe - CDN Saint-Denis Coproduction Cité Européenne du théâtre - Domaine d’O - Montpellier, Comédie de Reims - CDN, Nouveau Théâtre de Besançon - CDN, La Comédie de Béthune - CDN Hauts-de-France, Théâtre National de Nice - CDN Nice Côte d’Azur, L'Archipel - SN de Perpignan, Équinoxe - SN de Châteauroux, Les Célestins - Théâtre de Lyon, La Rose des Vents - SN de Lille Métropole-Villeneuve d’Ascq, EMC91 - Saint-Michel-sur-Orge, Le Cercle des partenaires du TGP Avec le soutien du dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT Texte paru aux éditions J’ai lu et Actes Sud
Crédit photo ©Christophe Raynaud de Lage

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