Sur la côte sud
Fredrik Brattberg
Mise en scène Frédéric Bélier-Garcia
Avec Sébastien Eveno*, Joséphine de Meaux, Stéphane Roger, Dominique Valadié
Après Biographie : un jeu présenté au TNN en 2022, Frédéric Bélier-Garcia revient avec sa nouvelle création Sur la côte sud, d’après la pièce du dramaturge et compositeur norvégien Fredrik Brattberg.
Afin de profiter pleinement de leurs vacances d’été, Elle et son mari Magnus, accompagnés de leur fille Frida, vont passer quelques jours dans la petite maison balnéaire des grands-parents. Cadre idyllique, nature paisible, tous nagent dans le lac et le bonheur. Mais très vite, les scènes semblent prises de dysfonctionnement et “se rembobinent”. Les grands sourires qui forgeaient la liesse familiale se font plus crispés, plus soucieux ; et lorsque Magnus veut emmener Frida se baigner sur la côte sud, la certitude d’un désastre envahit peu à peu les cœurs.
L'INTENTION
Le théâtre de Fredrik Brattberg pourrait relever d’un genre qu’on nommerait la comédie catastrophe. Brattberg a une cible qu’il martèle jusqu’à̀ faire rougir l’enclume et fracasser le marteau.
Ses histoires d’abord, vous tutoient presque. Elles sonnent le quotidien partagé, puis tout glisse, comme si une étrangeté empoisonnait nos certitudes émotionnelles les plus sûres, pour laisser paraître un fond aussi inquiétant que cocasse.
Il s’agit à chaque fois d’une satire de la famille contemporaine, c’est-à̀-dire d’une famille droite dans ses bons sentiments, dans sa libération, dans ses émotions généreuses et partagées. Mais l’auteur en concasse l’ordinaire pour y faire suer, suinter ce qui la ronge de menace, d’inquiétude, de peurs, d’hypocrisie consciente ou inavouée. Le protocole de destruction de Brattberg fait penser aux exercices de Dino Risi, Todd Solondz, ou à certains actes de Nanni Moretti. Non seulement parce qu’il pratique le sketch long, ou la nouvelle théâtrale, comme calibre profilé pour attaquer, forer son objet par plusieurs de ses faces, mais aussi parce que le genre et le ton clopinent aimablement et joyeusement sur ces deux pieds : le grotesque monstrueux et un regard critique.
Brattberg tient son art de la musique, grand interprète classique et compositeur contemporain. Passé au théâtre, il compose ses pièces comme des partitions, répétitions et variations d’une même phrase qui nous mènent successivement de l’inquiétude au rire, de la gravité à la comédie…
Frédéric Bélier-Garcia
*Comédien permanent associé au projet de direction de la Comédie - CDN de Reims
Lumière Dominique Bruguière Son Bernard Valery Décor Pierre Nouvel Collaboration artistique Sandra Choquet Costume Sarah Leterrier
Production Compagnie Ariètis 2 Coproduction La Comédie de Reims - CDN Accueil en résidence 104 Paris Avec le soutien de la DRAC Île-de-France - Ministère de la Culture
Texte paru aux Éditions L'Arche
Création le 7 octobre 2023 à la Comédie de Reims - CDN
©iStock
Afin de profiter pleinement de leurs vacances d’été, Elle et son mari Magnus, accompagnés de leur fille Frida, vont passer quelques jours dans la petite maison balnéaire des grands-parents. Cadre idyllique, nature paisible, tous nagent dans le lac et le bonheur. Mais très vite, les scènes semblent prises de dysfonctionnement et “se rembobinent”. Les grands sourires qui forgeaient la liesse familiale se font plus crispés, plus soucieux ; et lorsque Magnus veut emmener Frida se baigner sur la côte sud, la certitude d’un désastre envahit peu à peu les cœurs.
L'INTENTION
Le théâtre de Fredrik Brattberg pourrait relever d’un genre qu’on nommerait la comédie catastrophe. Brattberg a une cible qu’il martèle jusqu’à̀ faire rougir l’enclume et fracasser le marteau.
Ses histoires d’abord, vous tutoient presque. Elles sonnent le quotidien partagé, puis tout glisse, comme si une étrangeté empoisonnait nos certitudes émotionnelles les plus sûres, pour laisser paraître un fond aussi inquiétant que cocasse.
Il s’agit à chaque fois d’une satire de la famille contemporaine, c’est-à̀-dire d’une famille droite dans ses bons sentiments, dans sa libération, dans ses émotions généreuses et partagées. Mais l’auteur en concasse l’ordinaire pour y faire suer, suinter ce qui la ronge de menace, d’inquiétude, de peurs, d’hypocrisie consciente ou inavouée. Le protocole de destruction de Brattberg fait penser aux exercices de Dino Risi, Todd Solondz, ou à certains actes de Nanni Moretti. Non seulement parce qu’il pratique le sketch long, ou la nouvelle théâtrale, comme calibre profilé pour attaquer, forer son objet par plusieurs de ses faces, mais aussi parce que le genre et le ton clopinent aimablement et joyeusement sur ces deux pieds : le grotesque monstrueux et un regard critique.
Brattberg tient son art de la musique, grand interprète classique et compositeur contemporain. Passé au théâtre, il compose ses pièces comme des partitions, répétitions et variations d’une même phrase qui nous mènent successivement de l’inquiétude au rire, de la gravité à la comédie…
Frédéric Bélier-Garcia
*Comédien permanent associé au projet de direction de la Comédie - CDN de Reims
Lumière Dominique Bruguière Son Bernard Valery Décor Pierre Nouvel Collaboration artistique Sandra Choquet Costume Sarah Leterrier
Production Compagnie Ariètis 2 Coproduction La Comédie de Reims - CDN Accueil en résidence 104 Paris Avec le soutien de la DRAC Île-de-France - Ministère de la Culture
Texte paru aux Éditions L'Arche
Création le 7 octobre 2023 à la Comédie de Reims - CDN
©iStock
Salle de La Cuisine
Durée estimée 1h15 Tout public à partir de 15 ans
Théâtre
- octobre
- mer 18 20h
- jeu 19 20h
- ven 20 20h
JEUDI 19 OCTOBRE
rencontre en bord de scène
à l'issue de la représentation
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !
rencontre en bord de scène
à l'issue de la représentation
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !

Mon Absente
Théâtre
Texte, mise en scène & installation Pascal Rambert
Salle de La Cuisine
Une Journée particulière
Théâtre
Ettore Scola
Traduction Huguette Hatem
Adaptation Gigliola Fantoni, Ruggero Maccari
Mise en scène Lilo Baur

Le Pain dur
Théâtre
Paul Claudel
Mise en scène, décor & costumes Salomé Broussky
