La Fausse Suivante
Marivaux
Mise en scène Jean Liermier
Avec Pierre Dubey, Baptiste Gilliéron, Lola Giouse, Jean-Pierre Gos, Brigitte Rosset, Christian Scheidt
Dix ans après avoir monté Le Jeu de l’amour et du hasard à son arrivée à la tête du Théâtre de Carouge, Jean Liermier retrouve Marivaux avec La Fausse Suivante, bijou de machiavélisme. L’amour y est mis à mal par l’intérêt, le profit et la manipulation.
Le jeune opportuniste Lélio doit se marier avec La Comtesse, qui lui a prêté une coquette somme afin qu’il puisse acquérir des terres. Ensemble, ils se sont engagés par l’entremise d’un acte notarié, à payer un dédit important en cas de rupture de la promesse de mariage. Mais entre-temps, on a parlé à Lélio d’une belle jeune femme riche avec qui il pourrait se marier, dont la dot serait nettement plus avantageuse...
L'INTENTION
Pris dans les rets du Dieu argent, comme des moustiques attirés par la lumière ou des mouches par la confiture, ces bestioles de personnages, de quelques conditions sociales qu’elles soient, semblent mutilées de tout sentiment, ne faisant preuve d’aucune compassion, se servant des autres comme d’un marchepied ou de faire-valoir.
Écrite en 1724, c’est-à-dire quatre années après la banqueroute de la Banque royale créée par l’Écossais John Law - dans laquelle il aurait perdu tous ses biens -, et une année après la mort de son épouse - dont la dot lui permettait de vivre très correctement -, cette pièce est un miroir vers un certain état du monde que nous tend Marivaux. Un certain état du monde qui, près de 300 ans plus tard, résonne particulièrement dans toute sa violence et sa cruauté.
La précision diabolique avec laquelle il dépeint un microsystème basé sur la brutalité des rapports, qu’ils soient de classes ou de sexes, sa façon de traquer l’inconscient et de poser les enjeux sans manichéisme ni facilité, allant jusqu’à se confronter à la question du genre, avec le travestissement de la soi-disant suivante, font que par la grâce du théâtre, Marivaux fait jaillir de nous un rire sain et salutaire, un rire de catharsis qui nous rappelle que nous faisons bel et bien partie de cette grande communauté de bestioles que l’on nomme le genre humain.
Jean Liermier
LA PRESSE
De ce grand classique du marivaudage, Jean Liermier a tiré la substantifique moelle et mis en exergue avec malice les magouilles auxquelles se prêtent volontiers les nantis et leurs valets.
Laurence Desbordes, L’Illustré
Jean Liermier donne à voir la beauté du texte de Marivaux en écho aux questions de genre les plus contemporaines.
Valentine Bovey, Le Courrier
Admirable rendu de ce français marivaudesque qui semble notre contemporain lorsqu’il est employé avec un ton d’aujourd’hui. Il faut saluer le travail de direction d’acteurs de Jean Liermier, tout comme l’excellence des comédiens et comédiennes.
Thierry Sartoretti, Radio Télévision Suisse
Scénographie & costumes Rudy Sabounghi Lumière Jean-Philippe Roy Univers sonore Jean Faravel Maquillages & perruques Cécile Kretschmar Assistante à la réalisation des costumes Véréna Gimmel Assistante maquillages & perruques Emmanuelle Olivet Pellegrin Assistantes à la mise en scène Katia Akselrod, Amélie van Berchem
Production Théâtre de Carouge Coproduction TKM Théâtre Kléber-Méleau Renens Remerciements à l’Opéra de Lausanne, la Comédie de Genève et au Service Culturel de la Ville de Genève
©C. Parodi
Le jeune opportuniste Lélio doit se marier avec La Comtesse, qui lui a prêté une coquette somme afin qu’il puisse acquérir des terres. Ensemble, ils se sont engagés par l’entremise d’un acte notarié, à payer un dédit important en cas de rupture de la promesse de mariage. Mais entre-temps, on a parlé à Lélio d’une belle jeune femme riche avec qui il pourrait se marier, dont la dot serait nettement plus avantageuse...
L'INTENTION
Pris dans les rets du Dieu argent, comme des moustiques attirés par la lumière ou des mouches par la confiture, ces bestioles de personnages, de quelques conditions sociales qu’elles soient, semblent mutilées de tout sentiment, ne faisant preuve d’aucune compassion, se servant des autres comme d’un marchepied ou de faire-valoir.
Écrite en 1724, c’est-à-dire quatre années après la banqueroute de la Banque royale créée par l’Écossais John Law - dans laquelle il aurait perdu tous ses biens -, et une année après la mort de son épouse - dont la dot lui permettait de vivre très correctement -, cette pièce est un miroir vers un certain état du monde que nous tend Marivaux. Un certain état du monde qui, près de 300 ans plus tard, résonne particulièrement dans toute sa violence et sa cruauté.
La précision diabolique avec laquelle il dépeint un microsystème basé sur la brutalité des rapports, qu’ils soient de classes ou de sexes, sa façon de traquer l’inconscient et de poser les enjeux sans manichéisme ni facilité, allant jusqu’à se confronter à la question du genre, avec le travestissement de la soi-disant suivante, font que par la grâce du théâtre, Marivaux fait jaillir de nous un rire sain et salutaire, un rire de catharsis qui nous rappelle que nous faisons bel et bien partie de cette grande communauté de bestioles que l’on nomme le genre humain.
Jean Liermier
LA PRESSE
De ce grand classique du marivaudage, Jean Liermier a tiré la substantifique moelle et mis en exergue avec malice les magouilles auxquelles se prêtent volontiers les nantis et leurs valets.
Laurence Desbordes, L’Illustré
Jean Liermier donne à voir la beauté du texte de Marivaux en écho aux questions de genre les plus contemporaines.
Valentine Bovey, Le Courrier
Admirable rendu de ce français marivaudesque qui semble notre contemporain lorsqu’il est employé avec un ton d’aujourd’hui. Il faut saluer le travail de direction d’acteurs de Jean Liermier, tout comme l’excellence des comédiens et comédiennes.
Thierry Sartoretti, Radio Télévision Suisse
Scénographie & costumes Rudy Sabounghi Lumière Jean-Philippe Roy Univers sonore Jean Faravel Maquillages & perruques Cécile Kretschmar Assistante à la réalisation des costumes Véréna Gimmel Assistante maquillages & perruques Emmanuelle Olivet Pellegrin Assistantes à la mise en scène Katia Akselrod, Amélie van Berchem
Production Théâtre de Carouge Coproduction TKM Théâtre Kléber-Méleau Renens Remerciements à l’Opéra de Lausanne, la Comédie de Genève et au Service Culturel de la Ville de Genève
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Salle de La Cuisine
Durée 2h Tout public à partir de 12 ans
Théâtre
- janvier
- mer 31 20h
- février
- jeu 1 20h
- ven 2 20h
Représentations en temps scolaire
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- février
- jeu 1 14h
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !
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