Gisèle Halimi, une farouche liberté
D'après les entretiens entre Gisèle Halimi et Annick Cojean
Adaptation Agnès Harel, Léna Paugam, Philippine Pierre-Brossolette
Mise en scène Léna Paugam
Avec Ariane Ascaride, Philippine Pierre-Brossolette
Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette donnent à voir la multitude de visages de Gisèle Halimi, avocate engagée et visionnaire. La subtile mise en scène de Léna Paugam met la parole et la pensée au cœur du spectacle, qui relate les grands procès et les engagements d’une vie de combats contre l’injustice et pour la liberté des femmes.
“On ne naît pas féministe, on le devient”, déclare Gisèle Halimi dans Une Farouche Liberté. Cette phrase, inspirée par Simone de Beauvoir, clôt le livre d’entretiens avec la journaliste Annick Cojean, publié aux éditions Grasset en 2020. Elle expose admirablement le projet de cet ouvrage parcourant la vie de Gisèle Halimi au fil de ses souvenirs. Chapitre après chapitre, depuis les rébellions de son enfance tunisienne jusqu’à ses combats politiques du début des années 80, se dessine progressivement un portrait sensible de la célèbre avocate, se raconte également la manière dont sa pensée, revendiquée haut et fort comme féministe, s’est forgée, a mûri, s’est affirmée au fil des évènements et procès majeurs de sa carrière professionnelle.
L'INTENTION
Je trouvais passionnante l’idée de me confronter au fait de raconter le parcours de vie d’une grande figure du féminisme. Je ressens de plus en plus la nécessité de créer des spectacles qui abordent de façon critique la place de la femme dans la société contemporaine. Les engagements de Gisèle Halimi m’inspirent par leur ténacité et leur exigence de pensée. Je m’attache au fait de raconter des histoires qui posent des problématiques complexes, sans éviter d’énoncer les paradoxes, sans craindre le débat et la réflexion critique. Avec Philippine Pierre-Brossolette, nous avons souhaité rendre compte de la manière dont les événements historiques rencontrés par Gisèle Halimi ont forgé ses armes et sa pensée.
Le travail que je mène avec les comédiennes repose sur une attention pour le rythme de la parole, précise, mouvementée, vivante. Je souhaite que la parole soit adressée au public avec une grande bienveillance, une ouverture qui laisse place à chacun.
Léna Paugam
Gisèle Halimi m'a toujours inspirée. Moderne, progressiste, élégante, boule d'indignation, elle n'a jamais plié devant les épreuves, et a su s'extraire de ses racines culturelles qui risquaient de la retrancher du monde. Elle était aussi d'un courage immense. Elle avait réellement la notion du sacrifice pour les causes qui l'habitaient. Elle nous porte, nous donne foi en l'humain, et peut, en ce qui me concerne, me rendre l'espoir quand celui-ci est épuisé.
Quand je la lis, l'écoute, quand je pense à Gisèle Halimi, il me semble qu'en dehors de son immense intelligence, de son esprit si nuancé, il y a en elle une persévérance telle qu'elle finit par forcer le destin. Son féminisme bien évidemment et sa personnalité atypique m'entraînent vers un chemin, nous montrent un sens à suivre. Cette farouche liberté, c'est un flambeau que l'on se doit de transmettre. Raconter Gisèle, essayer de l'incarner sur scène, être le messager de sa parole, transmettre ses convictions c'est aussi une façon de combattre.
Philippine Pierre-Brossolette
LA PRESSE
Le spectacle finement mis en scène par Léna Paugam lui ouvre les portes du théâtre. À raison car Gisèle Halimi est spectaculaire et disruptive. Capable de dire ses failles (le manque d’amour maternel) comme de pourfendre l’ennemi dans le prétoire. Cette personnalité inspirante est ressuscitée par deux comédiennes qui se complètent sans se faire d’ombre.
Joëlle Gayot, Télérama
Pour les jeunes filles et jeunes gens de la génération #MeToo, Une farouche liberté est un spectacle nécessaire. Une leçon d'histoire et une leçon de vie, résumée en une phrase par l'avocate à la fin de ses entretiens avec Annick Cojean : “on ne naît pas féministe, on le devient”.
Philippe Chevilley, Les Échos
Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette perpétuent l’intensité des paroles et des combats de Gisèle Halimi. Dans une mise en scène minimaliste de Léna Paugam, les deux comédiennes disent, exhortent, s’engagent. Un moment fort.
Manuel Piolat-Soleymat, La Terrasse
Scénographie Clara Georges Sartorio Lumière Alexis Beyer Son Félix Mirabel Vidéo Katell Paugam Assistante à la mise en scène Mégane Arnaud
Production La Scala Paris Avec le soutien des Éditions Grasset Partenaires TSF Jazz, Télérama
Texte paru aux Éditions Steinkis en coédition avec les Éditions Grasset
©T. O’Brien
“On ne naît pas féministe, on le devient”, déclare Gisèle Halimi dans Une Farouche Liberté. Cette phrase, inspirée par Simone de Beauvoir, clôt le livre d’entretiens avec la journaliste Annick Cojean, publié aux éditions Grasset en 2020. Elle expose admirablement le projet de cet ouvrage parcourant la vie de Gisèle Halimi au fil de ses souvenirs. Chapitre après chapitre, depuis les rébellions de son enfance tunisienne jusqu’à ses combats politiques du début des années 80, se dessine progressivement un portrait sensible de la célèbre avocate, se raconte également la manière dont sa pensée, revendiquée haut et fort comme féministe, s’est forgée, a mûri, s’est affirmée au fil des évènements et procès majeurs de sa carrière professionnelle.
L'INTENTION
Je trouvais passionnante l’idée de me confronter au fait de raconter le parcours de vie d’une grande figure du féminisme. Je ressens de plus en plus la nécessité de créer des spectacles qui abordent de façon critique la place de la femme dans la société contemporaine. Les engagements de Gisèle Halimi m’inspirent par leur ténacité et leur exigence de pensée. Je m’attache au fait de raconter des histoires qui posent des problématiques complexes, sans éviter d’énoncer les paradoxes, sans craindre le débat et la réflexion critique. Avec Philippine Pierre-Brossolette, nous avons souhaité rendre compte de la manière dont les événements historiques rencontrés par Gisèle Halimi ont forgé ses armes et sa pensée.
Le travail que je mène avec les comédiennes repose sur une attention pour le rythme de la parole, précise, mouvementée, vivante. Je souhaite que la parole soit adressée au public avec une grande bienveillance, une ouverture qui laisse place à chacun.
Léna Paugam
Gisèle Halimi m'a toujours inspirée. Moderne, progressiste, élégante, boule d'indignation, elle n'a jamais plié devant les épreuves, et a su s'extraire de ses racines culturelles qui risquaient de la retrancher du monde. Elle était aussi d'un courage immense. Elle avait réellement la notion du sacrifice pour les causes qui l'habitaient. Elle nous porte, nous donne foi en l'humain, et peut, en ce qui me concerne, me rendre l'espoir quand celui-ci est épuisé.
Quand je la lis, l'écoute, quand je pense à Gisèle Halimi, il me semble qu'en dehors de son immense intelligence, de son esprit si nuancé, il y a en elle une persévérance telle qu'elle finit par forcer le destin. Son féminisme bien évidemment et sa personnalité atypique m'entraînent vers un chemin, nous montrent un sens à suivre. Cette farouche liberté, c'est un flambeau que l'on se doit de transmettre. Raconter Gisèle, essayer de l'incarner sur scène, être le messager de sa parole, transmettre ses convictions c'est aussi une façon de combattre.
Philippine Pierre-Brossolette
LA PRESSE
Le spectacle finement mis en scène par Léna Paugam lui ouvre les portes du théâtre. À raison car Gisèle Halimi est spectaculaire et disruptive. Capable de dire ses failles (le manque d’amour maternel) comme de pourfendre l’ennemi dans le prétoire. Cette personnalité inspirante est ressuscitée par deux comédiennes qui se complètent sans se faire d’ombre.
Joëlle Gayot, Télérama
Pour les jeunes filles et jeunes gens de la génération #MeToo, Une farouche liberté est un spectacle nécessaire. Une leçon d'histoire et une leçon de vie, résumée en une phrase par l'avocate à la fin de ses entretiens avec Annick Cojean : “on ne naît pas féministe, on le devient”.
Philippe Chevilley, Les Échos
Ariane Ascaride et Philippine Pierre-Brossolette perpétuent l’intensité des paroles et des combats de Gisèle Halimi. Dans une mise en scène minimaliste de Léna Paugam, les deux comédiennes disent, exhortent, s’engagent. Un moment fort.
Manuel Piolat-Soleymat, La Terrasse
Scénographie Clara Georges Sartorio Lumière Alexis Beyer Son Félix Mirabel Vidéo Katell Paugam Assistante à la mise en scène Mégane Arnaud
Production La Scala Paris Avec le soutien des Éditions Grasset Partenaires TSF Jazz, Télérama
Texte paru aux Éditions Steinkis en coédition avec les Éditions Grasset
©T. O’Brien
Salle des Franciscains
Durée 1h20 Tout public
Théâtre
- novembre
- mer 15 20h
- jeu 16 20h
- ven 17 20h
- sam 18 15h
JEUDI 16 NOVEMBRE
rencontre en bord de scène
à l'issue de la représentation
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !
rencontre en bord de scène
à l'issue de la représentation
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !

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De & avec Bénédicte Allard
Mise en scène & musique Clément Althaus

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Théâtre
Delphine Horvilleur
Mise en scène Johanna Nizard, Arnaud Aldigé

Une Journée particulière
Théâtre
Ettore Scola
Traduction Huguette Hatem
Adaptation Gigliola Fantoni, Ruggero Maccari
Mise en scène Lilo Baur
