Les Ogres

Les Ogres, librement inspiré du conte de Charles Perrault, est un Petit Poucet contemporain raconté du point de vue de l’enfant. Carole Costantini nous invite à suivre ce dernier dans l’univers fantasmagorique d’une immense forêt, à ressentir ses espoirs, ses sensations, ses singularités.
L’histoire d’un enfant né trop tôt, incapable de trouver sa place au sein de sa propre famille ni son chemin vers la réconciliation avec les monstres. Pour traverser ce texte original, à la langue tantôt corrosive, rugueuse, tantôt poétique et toujours joueuse, trois comédiens au plateau et un décor qui se fabrique à vue.


L'INTENTION

J’ai toujours aimé le conte du Petit Poucet. Je l’ai découvert enfant et les exploits de Poucet me fascinaient. Un “super Héros enfant” qui, pour échapper aux épreuves de la vie, osait vaincre ses peurs, et grâce à son ingéniosité protégeait ses frères et réhabilitait la famille en la mettant en sûreté. Comme tout enfant peut-être, j’aspirais à lui ressembler. Plus tard, j’ai travaillé le conte en atelier avec des enfants. Aujourd’hui, il s’invite à nouveau, comme un grand frère bienveillant : il revient au cœur de ce projet pour parler de consolation. Le Petit Poucet nous parle des blessures d’enfance, et plus particulièrement de l’abandon et des parcours de résilience qui en résultent.
J’aime les contes parce que l’histoire, d’apparence naïve et accessible à tous, dissimule une force symbolique puissante et universelle : celle du récit d’apprentissage, où l’on suit le parcours d’un personnage qui, à travers une série d’épreuves, apprend, évolue et gagne sa liberté d’être. Le chemin du Petit Poucet, qui sème des cailloux et chausse les bottes de 7 lieues, est en fin de compte une prise en charge par l’enfant de son propre destin.
Au fond, dans la trajectoire de Poucet, l’abandon n’est pas la fin, elle est le début de l’histoire. Et si l’abandon était considéré, non comme une trahison, mais comme un acte d’amour ? En retour, et en toute connaissance de cause, Poucet choisit de sauver cette famille indigente à son égard. Alors, je me demande : et si l’amour était une décision ? C’est d’abord pour moi une histoire d’amour. C’est un récit de consolation.
Carole Costantini


LA PRESSE

Avec Les Ogres, Carole Costantini propose une relecture contemporaine et sombre du Petit Poucet, sans ménager les sensibilités. Loin d’une version édulcorée jeune public, la maquette présentée au Festival Fragments promet une pièce forte et poétique sur un enfant qui refuse son sort.
Alice Bour, Zone Critique




Dramaturgie Marion Platevoet Scénographie & lumière Sylvain Faye Scénographie, costumes & accessoires Aude-Claire Amédéo Collaboration artistique Alexis Moati Son Josef Amerveil
Production Compagnie Vol Plané Coproduction LE ZEF - SN de Marseille, Théâtres en Dracénie - scène conventionnée art et création-danse - Draguignan, Pôle Arts de la Scène - Friche la Belle de Mai - Marseille, Réseau Traverses - Région Sud PACA, Théâtre Le Sémaphore - Port-de-Bouc, Théâtre de Grasse, Centre Dramatique des Villages du Haut Vaucluse - Valréas - scène conventionnée d’intérêt national art en territoire Avec le soutien du Théâtre Durance, scène conventionnée d’intérêt national Art et Création - Château-Arnoux-Saint-Auban, du Forum Jacques Prévert - Carros, du Département des Bouches-du-Rhône, du Festival Fragment(s) - La loge - Paris Accueil en résidence Département des Bouches-du-Rhône - Centre départemental de créations en résidence, AGHJA Théâtre - Ajaccio, Maison Jacques Copeau - Pernand-Vergelesses, ARSUD
La Compagnie Vol Plané est conventionnée par la DRAC PACA et la Ville de Marseille, aidée au fonctionnement par la Région Sud PACA et le Département des Bouches-du-Rhône.
©V. Beaume