Sentinelles
Texte, mise en scène & scénographie Jean-François Sivadier
Avec Vincent Guédon, Julien Romelard, Samy Zerrouki
Après avoir accueilli Othello la saison dernière, nous retrouvons le metteur en scène Jean-François Sivadier avec Sentinelles, un spectacle captivant, à la fois intime et puissant.
Mathis, Swan et Raphaël sont trois amis inséparables qui ne rêvent que d’une chose : devenir de grands pianistes. Jonglant entre le passé et le présent, Jean-François Sivadier nous tient en haleine pour nous guider à travers leurs destins. Il réussit à nous parler de la vie de trois pianistes virtuoses sans qu’il n’y ait aucun piano sur scène. Pas de morceaux joués en direct, pas de musiciens se posant devant leur instrument pour le faire vibrer. Et pourtant la musique vit à travers les corps des trois comédiens, à travers leurs mots, leurs gestes.
L'INTENTION
L’idée de ce travail est née de la lecture, émerveillée, il y a une vingtaine d’années, du roman de Thomas Bernhard, Le Naufragé. Roman construit comme une suite de variations musicales, un immense soliloque, dans lequel l’écrivain interroge les rapports entre trois amis, tous les trois pianistes virtuoses, chacun promis à une brillante carrière de soliste : Wertheimer (celui que Bernhard appelle le naufragé), Glenn Gould et le narrateur lui-même.
Sentinelles est une aventure humaine et artistique où trois êtres à la fois liés et irréconciliables marchent ensemble, sur des chemins différents, et se tiennent, tant bien que mal, en équilibre, dans la confusion de leurs désirs, de leurs sentiments et de leurs démons : l’envie de se détacher du monde ou de lui ressembler, de parler pour lui ou de se taire, la fatigue et la tentation du renoncement, la compromission et le déni, l’ambition et l’orgueil, le rêve de fraternité et la rage de vaincre, l’esprit de compétition, la honte, la culpabilité, l’humiliation, l’indignation, le plaisir et la joie, la peur et le désir de plaire…
Jean-François Sivadier
LA PRESSE
Quelle énergie, quel souffle ! Jusqu’aux ultimes minutes du spectacle, d’une grâce sublime et irréelle, étourdissante, un ballet fascinant où les comédiens donnent littéralement à voir la musique, le corps pour seul instrument. Des images qui, sitôt évaporées, nous laissent déjà nostalgiques de leur beauté brute et implacable.
Marie-Valentine Chaudon, La Croix
Les dialogues sont puissants, vifs, profonds, souvent drôles. Le spectateur, captivé, s’amuse des joutes autour de Mozart ou de Ligeti. Il s’émeut de l’ardeur des trois musiciens. Les extraits d'œuvres bouleversent. La musique est théâtre... et danse. Sur la scène nue se joue une grande histoire de dépassement de soi, d’amour et d’art. Le meilleur de nos vies, incarné par ces trois Sentinelles, guetteurs de mystère et de beauté.
Philippe Chevilley, Les Échos
Une mise en scène diablement rythmée, en partie dansée, enthousiasmante et enthousiasmée. Vincent Guédon est génial, Julien Romelard et Samy Zerrouki éblouissent.
Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné
Portée par trois solides acteurs, cette controverse est d’emblée crédible et saisissante. Au fil des extraits de Bach, Chopin, Chostakovitch et Rachmaninov, la métaphore opère avec force et la musique semble surgir de ces corps d’acteurs emportés par leurs partitions chorégraphiques. Magnifique !
Emmanuelle Bouchez, Télérama
Collaboration artistique Rachid Zanouda Son Jean-Louis Imbert Lumière Jean-Jacques Beaudouin Costumes Virginie Gervaise Regard chorégraphique Johanne Saunier
Production MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Coproduction Compagnie Italienne avec Orchestre, Théâtre du Gymnase-Bernardines - Marseille, Théâtre National Populaire de Villeurbanne, Théâtre-Sénart - SN, Le Bateau Feu - SN de Dunkerque, CCAM - SN de Vandœuvre-lès-Nancy Avec le soutien de La Colline - Théâtre National et du Ministère de la Culture
Texte paru aux éditions Les Solitaires Intempestifs
©J-L. Fernandez
Mathis, Swan et Raphaël sont trois amis inséparables qui ne rêvent que d’une chose : devenir de grands pianistes. Jonglant entre le passé et le présent, Jean-François Sivadier nous tient en haleine pour nous guider à travers leurs destins. Il réussit à nous parler de la vie de trois pianistes virtuoses sans qu’il n’y ait aucun piano sur scène. Pas de morceaux joués en direct, pas de musiciens se posant devant leur instrument pour le faire vibrer. Et pourtant la musique vit à travers les corps des trois comédiens, à travers leurs mots, leurs gestes.
L'INTENTION
L’idée de ce travail est née de la lecture, émerveillée, il y a une vingtaine d’années, du roman de Thomas Bernhard, Le Naufragé. Roman construit comme une suite de variations musicales, un immense soliloque, dans lequel l’écrivain interroge les rapports entre trois amis, tous les trois pianistes virtuoses, chacun promis à une brillante carrière de soliste : Wertheimer (celui que Bernhard appelle le naufragé), Glenn Gould et le narrateur lui-même.
Sentinelles est une aventure humaine et artistique où trois êtres à la fois liés et irréconciliables marchent ensemble, sur des chemins différents, et se tiennent, tant bien que mal, en équilibre, dans la confusion de leurs désirs, de leurs sentiments et de leurs démons : l’envie de se détacher du monde ou de lui ressembler, de parler pour lui ou de se taire, la fatigue et la tentation du renoncement, la compromission et le déni, l’ambition et l’orgueil, le rêve de fraternité et la rage de vaincre, l’esprit de compétition, la honte, la culpabilité, l’humiliation, l’indignation, le plaisir et la joie, la peur et le désir de plaire…
Jean-François Sivadier
LA PRESSE
Quelle énergie, quel souffle ! Jusqu’aux ultimes minutes du spectacle, d’une grâce sublime et irréelle, étourdissante, un ballet fascinant où les comédiens donnent littéralement à voir la musique, le corps pour seul instrument. Des images qui, sitôt évaporées, nous laissent déjà nostalgiques de leur beauté brute et implacable.
Marie-Valentine Chaudon, La Croix
Les dialogues sont puissants, vifs, profonds, souvent drôles. Le spectateur, captivé, s’amuse des joutes autour de Mozart ou de Ligeti. Il s’émeut de l’ardeur des trois musiciens. Les extraits d'œuvres bouleversent. La musique est théâtre... et danse. Sur la scène nue se joue une grande histoire de dépassement de soi, d’amour et d’art. Le meilleur de nos vies, incarné par ces trois Sentinelles, guetteurs de mystère et de beauté.
Philippe Chevilley, Les Échos
Une mise en scène diablement rythmée, en partie dansée, enthousiasmante et enthousiasmée. Vincent Guédon est génial, Julien Romelard et Samy Zerrouki éblouissent.
Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné
Portée par trois solides acteurs, cette controverse est d’emblée crédible et saisissante. Au fil des extraits de Bach, Chopin, Chostakovitch et Rachmaninov, la métaphore opère avec force et la musique semble surgir de ces corps d’acteurs emportés par leurs partitions chorégraphiques. Magnifique !
Emmanuelle Bouchez, Télérama
Collaboration artistique Rachid Zanouda Son Jean-Louis Imbert Lumière Jean-Jacques Beaudouin Costumes Virginie Gervaise Regard chorégraphique Johanne Saunier
Production MC93 - Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis Coproduction Compagnie Italienne avec Orchestre, Théâtre du Gymnase-Bernardines - Marseille, Théâtre National Populaire de Villeurbanne, Théâtre-Sénart - SN, Le Bateau Feu - SN de Dunkerque, CCAM - SN de Vandœuvre-lès-Nancy Avec le soutien de La Colline - Théâtre National et du Ministère de la Culture
Texte paru aux éditions Les Solitaires Intempestifs
©J-L. Fernandez
Salle des Franciscains
Durée 2h20 Tout public à partir de 15 ans
Théâtre
- février
- mer 14 20h
- jeu 15 20h
- ven 16 20h
JEUDI 15 FÉVRIER
rencontre en bord de scène
à l'issue de la représentation
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !
rencontre en bord de scène
à l'issue de la représentation
LE COIN DU LIBRAIRE
Retrouvez la sélection littéraire autour du spectacle par la librairie Jean Jaurès ici !

La Dispute
Théâtre
D’après Marivaux
Textes additionnels Anton Tchekhov
Mise en scène Agnès Régolo

Un contre un
Cirque
Mise en scène & chorégraphie Raphaëlle Boitel
Salle des Franciscains
La Maison de Bernarda Alba
Théâtre
Federico García Lorca
Texte français & dramaturgie Marion Bernède
Mise en scène Yves Beaunesne
